New York, mars 2006
"Tout ce qui me semble réel ne peut se passer de mon consentement pour être réel à mes yeux. Et ce consentement ne peut m'être extorqué : si je le refuse, la réalité du monde disparaît comme une simple apparition..."
La révolte des formes
Variations, labyrinthes, lignes de fuite, perspectives, notations marginales, pérégrinations et péripéties minuscules...
25/11/2007
24/11/2007
Où je suis ...
"Les corps sont des lieux d'existence, et il n'y a pas d'existence sans lieu, sans là, sans un "ici"... Le corps donne lieu à l'existence. Un autre est un corps parce que seul un corps est un autre... Toute sa vie, le corps est aussi un corps mort, de ce mort dont je suis le vivant..."
23/11/2007
Alors, voilà...
1) L'évolution ne tient qu'à un fil qui nous relie les uns aux autres.
2) Nous mettons toujours les vieux pardessus pour masquer la nudité du monde.
3) Je crois en l'homme qui croit. Je ne peux pas ne pas croire.
2) Nous mettons toujours les vieux pardessus pour masquer la nudité du monde.
3) Je crois en l'homme qui croit. Je ne peux pas ne pas croire.
22/11/2007
Se regarder faire, se faire regarder...
Londres, Avril 2007, Euan Uglow "Standing nude" 1960 Tate Britain
"On ne sait pas ce que peut le corps. Contrairement à l'idée reçue, nous ne réfléchissons pas avant d'agir, c'est notre corps projeté dans le monde qui nous informe. Suit le traitement pour ajuster le comportement, acceptable ou désirable. Nous reconnaissons qui nous sommes lorsque nous nous contemplons dans le miroir de nos actions..."
21/11/2007
Ritournelle...
"Ce n'est pas une ligne homogène, c'est une ligne brisée qui ne supprime pas les disjonctions en identifiant les fragments du monde. Sous son rythme, l'espace se fragmente en éclats irréductibles, tous affirmés par leurs nouvelles distances dont chacune se modifie avec le déplacement de celui qui s'y engage." J.C.M.
20/11/2007
Où en somme, nous ?
1) Sans dehors et sans dedans, plus de plan, de frontière.
2) Restent les nulle part, aucun ailleurs.
1) On se regarde passer, immobile et muet.
4) Sans forme, le monde est un brouillard, un gaz, instable.
5) Vidé de ses repères, il condamne l'homme à l'errance, à désêtre...
2) Restent les nulle part, aucun ailleurs.
1) On se regarde passer, immobile et muet.
4) Sans forme, le monde est un brouillard, un gaz, instable.
5) Vidé de ses repères, il condamne l'homme à l'errance, à désêtre...
17/11/2007
16/11/2007
Nuage de poussières...
New York, avril 2006
"Le monde est un brouillard parcouru d'une infinité de petits plis qui courent dans tous les sens sous formes de microperceptions confuses, de synthèses passives suspendues dans un état d'équilibre que le moindre accident local va rompre et infléchir en direction de grands plis constitutifs d'une macroperception consciente..."
14/11/2007
Bribes...
13/11/2007
Souffle...
12/11/2007
Histoire...
Berlin, février 2006
- Tu fais quoi ?
- Rien, je réfléchis...
- Tu penses à moi ?
- Arrête...
- Raconte-moi une histoire...
- L'histoire, c'est une surface en variation sur laquelle des choses peuvent se distinguer, devenir visibles en même temps que certains énoncés deviennent lisibles...
- C'que tu peux être chiant...
- Tu fais quoi ?
- Rien, je réfléchis...
- Tu penses à moi ?
- Arrête...
- Raconte-moi une histoire...
- L'histoire, c'est une surface en variation sur laquelle des choses peuvent se distinguer, devenir visibles en même temps que certains énoncés deviennent lisibles...
- C'que tu peux être chiant...
11/11/2007
Dispositif...
Istambul, octobre 2006
- Qu'est-ce tu fous ?
- Je travaille ...
- Dans la salle de bains ?
- Je mets au point un truc ....
- On va sortir quand même aujourd'hui ?
- Ouais, j'ai presque fini...
- Sans déconner, qu'est-ce tu fous ?
- C'est un élément déterminant du dispositif...
- De quoi tu parles ?
- Du dispositif. Un dispositif est un ensemble résolument hétérogène, comportant du dit et du non-dit. C'est un réseau qui a une fonction stratégique, qui implique un processus de subjectivation. Le dispositif exige de l'homme le dévoilement du réel sur le mode du commandement. Un dispositif est tout ce qui a, d'une manière ou d'une autre, la capacité de capturer, d'orienter, d'intercepter, de modeler, de contrôler et d'assurer les gestes, les conduites, les opinions et les discours des êtres vivants. Le sujet résulte de la relation, du corps à corps, entre les vivants et les dispositifs. Dans la société, les dispositifs visent, à travers une série de pratiques et de discours, de savoirs et d'exercices, à la création de corps dociles mais libres qui assument leur identité et leur liberté de sujet dans le processus même de leur assujettissement....
- Je crois vraiment que t'es dingue, moi, je sors...
09/11/2007
Déjà fait...
- Je suis une oeuvre d'art...
- Non, tu n'es qu'un vulgaire urinoir.
- Je suis exposée dans un des plus grands musées du monde.
- Personne ne te te regarde comme ça.
- Pourtant je suis brillante, douce et blanche, Kilimandjaro en miniature, sublimité immaculée...
- Sans théorie, tu n'es qu'une chose, de la matière prise dans une forme. Tu es perçue comme utile, jamais comme belle.
- Je suis fontaine, un voile d'eau remplit ma vasque sous la lumière diaphane...
- En restant ici, tu es inaccessible à l'appréciation esthétique, une enveloppe sans timbre, un mouchoir sans carreaux...
- Je dessine un ovale parfait, astre solaire dans cette nuit carrelée...
- ...
- ...
- Tu pleures ?
- Je ne suis que ça, une larme de porcelaine...
- ...
- Non, tu n'es qu'un vulgaire urinoir.
- Je suis exposée dans un des plus grands musées du monde.
- Personne ne te te regarde comme ça.
- Pourtant je suis brillante, douce et blanche, Kilimandjaro en miniature, sublimité immaculée...
- Sans théorie, tu n'es qu'une chose, de la matière prise dans une forme. Tu es perçue comme utile, jamais comme belle.
- Je suis fontaine, un voile d'eau remplit ma vasque sous la lumière diaphane...
- En restant ici, tu es inaccessible à l'appréciation esthétique, une enveloppe sans timbre, un mouchoir sans carreaux...
- Je dessine un ovale parfait, astre solaire dans cette nuit carrelée...
- ...
- ...
- Tu pleures ?
- Je ne suis que ça, une larme de porcelaine...
- ...
08/11/2007
Partagé...
( réponse du flou au métal ...)
Une part vous suit sur le chemin, l'autre ricane et s'enfuit en courant. Elle fait et dit comme elle l'entend... On ne la retient pas. Les ouvrages sur le cerveau, son fonctionnement, la conscience n'en disent rien. Rien de sa peinture, sa littérature et sa poésie, ils ne font que du bruit, incompréhensible, pitoyable. Il ne peut en être autrement, le monde est une fiction, une illusion qui repose sur des fantaisies, irrationnel. Cette part refuse de s'élever pour distinguer un sens, une raison. Elle vit au ras du sol, oubliant à chaque instant ce qu'elle voit, tournant et détournant toujours la tête. Elle n'a jamais rencontré la raison, juste des raisonneurs ... Elle est désordonnée, dérangée, déstructurée ... juste désir.
Une part vous suit sur le chemin, l'autre ricane et s'enfuit en courant. Elle fait et dit comme elle l'entend... On ne la retient pas. Les ouvrages sur le cerveau, son fonctionnement, la conscience n'en disent rien. Rien de sa peinture, sa littérature et sa poésie, ils ne font que du bruit, incompréhensible, pitoyable. Il ne peut en être autrement, le monde est une fiction, une illusion qui repose sur des fantaisies, irrationnel. Cette part refuse de s'élever pour distinguer un sens, une raison. Elle vit au ras du sol, oubliant à chaque instant ce qu'elle voit, tournant et détournant toujours la tête. Elle n'a jamais rencontré la raison, juste des raisonneurs ... Elle est désordonnée, dérangée, déstructurée ... juste désir.
07/11/2007
Universel...
- T'es sûre que c'est ici, je reconnais rien ?
- Ben, j'crois, où t'as mis le plan ?
- Le plan, y'avait un plan ?
- Ben, ouais, comment veux-tu qu'on y arrive sinon, t'es vraiment bizarre ...
- Je savais pas, on n'a qu'à demander...
- Vas-y, j'attends là, si quelqu'un passe...
- Où veux-tu que j'aille, je sais pas où on est, ni où on va...
- Vas-y, j'te dis, reste pas là à rien faire, ça me rend folle ...
- J'ai peur , je veux être avec toi.
- ...
- Tu m'aimes ?
- ...
05/11/2007
Décroché...
Londres, avril 2007
Lorsqu'on lâche le fil, chaque point devient singulier et peut dès lors se retrouver sur d'autres séries sans bords communs, chaque point sera pris sur des séries qui divergent. On passe de la verticale à l'horizontale, de la progression à la variation, de l'histoire à la géographie...
Lorsqu'on lâche le fil, chaque point devient singulier et peut dès lors se retrouver sur d'autres séries sans bords communs, chaque point sera pris sur des séries qui divergent. On passe de la verticale à l'horizontale, de la progression à la variation, de l'histoire à la géographie...
04/11/2007
Vacance de soi...
03/11/2007
Et puis quoi encore ...
( Question posée par Marie Gabrielle)
- Sept choses que l'on sait pas de toi ?
- Je dis souvent des choses que je ne savais pas. Je suis propre, facile à entretenir, plutôt fidèle. Une fois, j'ai été de bonne humeur. Je ne suis pas venu pour changer les choses, construire ou posséder. Je préfère la compagnie des femmes à celle des autruches. Je peux rester sans bouger si je veux. J'écoute de la musique toute la journée, toujours le plus fort possible.
- N'importe quoi...
- Fallait pas demander.
01/05/2007
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